Ce nom vous dit forcément quelque chose, mais où donc l'avez vous déjà vu?
Je fais ici allusion à l'auteur des ''Cerfs-volants de Kaboul'' et de ''Mille soleils splendides'' (personnellement celui des deux que j'ai préféré) car, aujourd'hui en regardant le ciel de Boca do Rio je ne pouvais que faire un parallèle évident entre son premier best seller et l'activité préférée du dimanche ici.
Moi qui trouvait les cerfs-volants d'une quelquonque banalité, je m'y suis un peu plus interessée lorsque l'un deux c'est abattu sur notre terrasse, provoquant acclamations et cris de joie. J'ai ainsi appris que, les cerfs-volants étaient non seulement bien plus qu'un simple divertissement les jours de grands vents, mais également une véritable compétition qui nécessitait fortes concentration et habilité. Chaque propriétaire d'arraia (cerfs-volants rectangulaires) ou de pipa (octogonaux) doit avant tout badigeonner leur ligne de colle et de bouts de verre afin d'en faire des armes redoutables dans le ciel. Une fois cela réalisé, c'est la précision des adversaires pour couper le fil de l'autre qui déterminera le gagnant. Il n'est pas question comme dans le livre de courrir après pour gagner la seconde manche, mais j'ai quand même assisté à quelques courses folles, comme celle de ce garçon qui galopait sur la route, ignorant que son cerf-volant c'était accroché à une voiture et était déjà bien loin. Le deuxième obstacle redoutable outre la route, ce sont les fils électriques, véritables filets à cerfs-volants qui, étant omniprésents et parfaitement désordonnés ne laissent aucune chance aux poissons trop aventureux. Les fils électriques, ce sont un peu le cimetière des cerfs-volants...
Comme quoi, on en apprend des choses en s'interessant à peu !
1 commentaire:
il s'agit donc au Bresil aussi d'une activité de loisirs habituelle ?
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