La ville est en effervescence, derniers préparatifs, derniers nettoyages, tout doit être prèt pour jeudi. Le paysage se tansforme de plus en plus vite et sur toute l'avenue ou se déroulera le défilé, des centaines de personnes s'activent pour monter les échaffaudages qui accueilleront le public.
Carnaval, c'est trois choses : le carnaval de rue, les gens sont appelés pipoca (pop corn) car ils sautent dans tous les sens et qu'ils ne sont pas fixes, ceux qui payent pour faire partie des "blocos", des personnes arborant tous le même tee-shirt qui sont dans des endroits groupées dans des espaces délimités -plus sûr que les pipoca, moins de monde-, et ceux qui achètent leur place pour pouvoir assister plus tranquillement aux spectacles, confortablement installés sur les estrades de parts et d'autres de la route. Ce sont ce que l'on appelle des "camarotes", chacun choisit le sien en fonction de son budget sachant que les camarotes appartiennent soient à des hotels, des restaurants et autres particuliers qui donnent sur l'avenue oceanica (principale avenue du défilé), soit qui appartiennent à des artistes ou des groupes d'artistes qui défileront. Le carnaval de Salvador ne présente pas de défilé d'écoles de samba contrairement à Rio et Sao Paulo, il n'y en a que pour la musique c'est pourquoi il est très apprécié des artistes. Mais même ainsi, les chanteurs se sont préparés à un véritable marathon entre ces trois grandes villes!
Concernant les soteropolitanos (les habitants de Salvador, enfin je le sais !!!), il y a deux catégories : ceux qui voyagent pendant les festivités pour s'éloigner de la foule et ceux qui se sont entraînés dans les salles de sport pour supporter tous les jours le carnaval, de 16 heures jusqu'à 3 heures du matin... Ah oui, quand même il y en a qui vont travailler... Mais la majorité des entreprises donne une semaine de congés à leurs salariés.
Je vous en dit plus dans quelques jours.
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