Direction le parcours des chars de 4 kms Barra-Ondine, chars des chanteurs qui ne rateraient pour rien au monde le carnaval de Salvador.
Après une heure d'embouteillage, il nous faut trouver le meilleur endroit pour pouvoir voir le défilé. N'ayant pas de places réservées dans les tribunes et comme nous n'allons pas suivre les chars dans les différents blocs, il nous faut un lieu où les autres pipocas ne seront pas trop excités et où la rue pas trop étroite pour éviter un éventuel piétinement.
Une fois l'endroit idéal trouvé, l'attente... il y a foule ce soir, beaucoup de jeunes, des déguisements. Il y a un bloc -essentiellement masculin-, appelés les fils de gandhi, qui sont tout en blanc avec un pagne et une toque et des dizaines de colliers à perles bleues et blanches (les mêmes que pour Yemanja). Ces colliers sont en fait pour certains une monnaie d'échange contre un baiser, mais apparement pas la peine d'avoir de collier pour embrasser les filles ici. C'est la réputation du carnaval de Salvador : célèbre pour la drague, les célibataires ne le reste pas longtemps (au moins le temps d'une chanson).
L'attente toujours, c'est donc ca carnaval ?, des dizaines de chars qui se font attendre, des centaines de vendeurs ambulants de boissons, des milliers de cadavres de canettes de bières dans la rue, ...
Voici qu'au loin on entend un char arriver. Qui c'est ? on ne le saura que dans quelques minutes, car même en entendant la chanson cela ne révèle pas l'artiste, puisque pour carnaval tout le monde chante les chansons de tout le monde. Chance... c'est Ivette Sangalo qui arrive, une pile d'énergie, de quoi nous réveiller! Elle est dévouée au public, exercice difficile car il faut jongler entre les deux côtés de la rue.
Dix minutes après, le char est passé, l'attente va reprendre mais qu'importe, maintenant la fête a commencé.
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