lundi 1 décembre 2008

système éducatif

Jusqu'à 6 ans, les enfants sont à l'école primaire pour la phase "alphabétisation", puis ils entament l'école fondamentale et l'enseignement moyen et à 17 ans, si tout a été validé, les jeunes pourront choisir leur université. Jusque là tout va bien... Sauf que : pendant toutes ces années, il n'y a qu'en moyenne 5 heures de cours par jour et le reste de la journée dépend de l'établissement. Les écoles publiques ne proposent rien, les enfants sont donc livrés à eux mêmes, les écoles particulières elles, suivant le prestige et les tarifs (variant de 50 à 300 euros mensuels) offrent différentes activités extrascolaires.

Pour entrer à l'université, il y a ce qu'on appelle le vestibular, plus ou moins cher et plus ou moins accessible suivant l'établissement, car là encore il faut faire une distinction entre les universités publiques (nationales ou régionales mais malheureusement moins bonnes) et privées : Dans les premières seuls les meilleurs y entrent à cause de la concurrence rude, dans les secondes seuls les plus aisés pourront accéder aux bancs de l'amphithéâtre, les prix pouvant atteindre 700 euros par mois par exemple pour un cours de médecine -on se souvient que le smic brésilien est de 170 euros environ-.

Ce système horaire est compensé avec moins de vacances, il n'y a que 2 mois de mi-décembre à mi-février et un mois en juillet. Par ailleurs cette division de la journée a entraîné la création de nombreux stages à mi-temps, permettant aux étudiants de travailler. Les trois cessions de la faculté (matin, midi et soir jusqu'à 22h) permettent également à des adultes de reprendre des études.

C'est également à cause de ce système qu'il n'y a jamais d'heure morte et que les journées sont autant animées!

1 commentaire:

zz a dit…

Tu nous feras les mêmes commentaires quand tu reviendras en France ?