mardi 30 décembre 2008
traditions
lundi 22 décembre 2008
quelques coins sympas
jeudi 18 décembre 2008
Avenida Sete
jeudi 11 décembre 2008
Plus de foot, c'est vraiment les vacances
Ce n'est pas que je n'aime pas le foot, au contraire je suis fidèle à mon équipe (pour ceux qui ne me connaissent pas -s'il y en a ??-, je préfère ne pas dévOiLer le club que je supporte pour ne pas alimenter d'éventuels préjugés qui n'auraient pas lieu d'être). Comme je le disais, vive le foot... ici cela prend tout son sens, il vit en chacun, beaucoup plus qu'en chacune d'ailleurs et cela en devient infernal ! Vu l'ampleur du pays, il faut imaginer le nombre de clubs et le nombre de matches, le nombre de championnats et de coupes, le nombre de joueurs qui s'appellent Ronaldo et les "dos Santos"... c'est tout simplement démesuré.
J'ai assisté à la fin du championnat, il est d'ailleurs assez facile de le suivre puisque chaque journal relate les buts de la journée (il est courant de suivre des matches avec 4,5 buts donc presque, prrresque comme la ligue 1;) et, je suis toujours impressionnée par l'engouement des supporters, de les voir se mettre à nus, hurler des mots doux envers l'arbitre et l'autre équipe, pleurer de joie ou de désillusion. S'il y a un matche, vous pouvez être surs qu'il n'y aura pas de sortie en amoureux et, malgré tout, pour celles qui auront réussi à emmener leur moitié dans un bar le matche y sera retransmis.
C'est sans appel, les brésiliens aiment le foot, le foot aime les brésiliens, il ne me reste plus qu'à profiter de ces 2 mois pour suivre les séries B brésiliennes... ou pas.
samedi 6 décembre 2008
la poulice
lundi 1 décembre 2008
système éducatif
Pour entrer à l'université, il y a ce qu'on appelle le vestibular, plus ou moins cher et plus ou moins accessible suivant l'établissement, car là encore il faut faire une distinction entre les universités publiques (nationales ou régionales mais malheureusement moins bonnes) et privées : Dans les premières seuls les meilleurs y entrent à cause de la concurrence rude, dans les secondes seuls les plus aisés pourront accéder aux bancs de l'amphithéâtre, les prix pouvant atteindre 700 euros par mois par exemple pour un cours de médecine -on se souvient que le smic brésilien est de 170 euros environ-.
Ce système horaire est compensé avec moins de vacances, il n'y a que 2 mois de mi-décembre à mi-février et un mois en juillet. Par ailleurs cette division de la journée a entraîné la création de nombreux stages à mi-temps, permettant aux étudiants de travailler. Les trois cessions de la faculté (matin, midi et soir jusqu'à 22h) permettent également à des adultes de reprendre des études.
C'est également à cause de ce système qu'il n'y a jamais d'heure morte et que les journées sont autant animées!
mardi 25 novembre 2008
Commémoration
jeudi 20 novembre 2008
musique !!
Les artistes brésiliens ne sont pas très originaux, il y a beaucoup de reprises (par exemple on reprend du forro sur un rythme d'aroxa), les chants ne sont composés généralement que d'un refrain et un couplet chantés en boucle... et c'est un tube. Ici, ce qui marche c'est de la musique entraînante, un rythme bien balancé, des paroles simples et en avant la musique, sai do chao... sautez, dansez, chantez.
lundi 17 novembre 2008
Foi..là comme dirait l'autre
jeudi 13 novembre 2008
Il ne devrait pas...
Il ne devrait pas y avoir de "bébé" (celui de ce matin avait maximum 6 ans) faisant du jonglage au feu rouge pour recevoir quelques pièces de monnaie.
Il ne devrait pas être toléré la conduite sans permis, le code de la route oublié, l'alcool au volant avec le résumé en détails -voir en images- des accidents de la journée.
Il ne devrait pas y avoir de cas flagrants de corruption, du plus improbable (les contrôles sanitaires des baraques de rue) au plus préjudiciable (les politiques).
Il ne devrait pas y avoir en boucle aux infos l'histoire d'une jeune fille sequestrée par son ex copain jaloux, avec une fin tragique puisque cette même jeune fille va décédée et la police va découvrir que le père de cette dernière est un meurtrier en cavale.
Une copine n'aurait pas du se faire suivre jusqu'à sa porte et se faire braquer pour un sac sans valeur.
Cela rend tout les tracas du quotidien bien moins tracassants... Ca devrait vous aider à savourer votre journée... Promis la prochaine fois j'écris sur tout ce qui est ici et qui devrait être là.
mardi 11 novembre 2008
Salvador & plages
Les plages de la baie sont petites, le sable est plus gros, la mer calme et chaude. Le quartier de Ribeira est alors idéal un dimanche ensoleillé lorsque l’on veut rester longtemps dans l’eau et goûter à la meilleure sorbetière de la ville.
Les plages de Barra sont un haut lieu de touriste, mais les locaux aiment également venir se baigner après une chaude journée de travail. Le coucher du soleil est par ailleurs splendide. Là, toutes sortes de services sont proposées, on vous sert bières et autres consommations puis on vous rince les pieds en remontant sur la route. La mer est assez calme et ce sont de jolies plages … si l’on aime le genre boîte à sardines.
Il y a les plages comme celles de « jardim de alah » et de « Piata » jusqu’à la « praia de aleluia » où l’on s’installe dans des baraques, ici, attention à son portefeuille car non seulement on ne compte plus ses consommations, mais en plus parce que certains experts vous l’allègeront de manière radicale. Les plages du Nord sont littéralement envahies durant le WE, mais les petites baraques de plage apportent assez d’intimité.
Enfin, il y a les plages sans emménagement, appréciées des surfeurs et des familles plus populaires où se déroulent des tournois de beach-volley, de volley-foot ou de beach-soccer. L’océan est vivant, idéal pour se rafraîchir et pour ceux qui aiment les vagues. Malheureusement, ces plages ne sont pas entretenues, il y a beaucoup de déchets (dont beaucoup provenant du large) et il faut faire attention de ne pas poser sa serviette près d’une arrivée d’égout… ce serait dommage puisqu’il y a suffisamment d’autres endroits où se détendre en toute tranquillité !
Car oui, si les plages de Salvador ne sont pas toutes à l’image des brochures féériques, il y a, à Bahia, avec près de 1000 km de côte, des endroits superbes situés à 1 heure et plus vers le Nord, le Sud ou encore sur les îles avoisinantes qui valent la peine d’être fréquentés.
A chacun son style, à chacun sa plage ...
lundi 10 novembre 2008
dimanche 9 novembre 2008
Clin d'oeil à Khaled Hosseini
jeudi 6 novembre 2008
Un autre monde
jeudi 30 octobre 2008
peser pour payer
Pour ce qui est de la boisson, les brésiliens, comme dans beaucoup d'autres pays, ne consomment quasi jamais d'eau mais plus des sodas ou des jus de fruits. L'eau en effet n'est pas gratuite et est minérale, celle du robinet ne se buvant pas.
Tous les midis donc, en sortant du resto, mon vieux réflexe d'économe (..merci papa..) se réveille et je me demande comment ils peuvent rentrer dans leurs frais avec ce système si répandu. Si le feijao est lourd, il est pourtant des moins chers en revanche il doit bien y avoir des produits chers qui ne pèsent rien (j 'ai pas encore trouvé). Bon, mais à cela il faut bien ajouter les pertes quotidiennes non!? Enfin bref, comme les restaurants au kilo sont une bénédiction pour moi -de par la diversité des plats- et que je n'ai presque jamais été malade (sauf ces lasagnes de poisson qui étaient vraiment passées), je les recommande sans hésitation pour tous types de budgets !
Voici quelques spécialités bahianaises (et du Brésil), à vous de me faire parvenir vos idées quant à ce que cela peut bien cacher : Acarajé, caldo de sururu, bolinha de bacalhau, beiju, coxinha frango-catupiry, moqueca de camarão, pastel, escondinho de carne do sol, pão de queijo, banana real, vatapa, vitamina, bolo de aipim, …
La cuite du vendredi
mercredi 29 octobre 2008
Record battu

lundi 27 octobre 2008
Enfin ! les élections sont finies
Sued & Ademir

Connaissant l’engouement des brésiliens pour les grands événements, je me préparais, anxieuse de plaire car les femmes prêtent une attention particulière dans ce genre d’occasion à leur tenue, à leur maquillage, à leurs cheveux… ce dernier point à été source de plaisanterie à mon travail, car Jacaré m’a demandé si j’allais aller au salon pour faire quelque chose avec mes cheveux car vraiment, ils étaient trop volumineux (genre volumineux mal peignés).
Après toutes ces préparations, et alors que nous étions conviés à 19h, notre chauffeur, Sueli, la sœur de la mariée nous appelle à la même heure pour nous dire qu’elles (sa mère et la mariée) étaient encore au salon et que nous partirions dans 15 minutes. Comme quoi ici, même le jour de son mariage on peut arriver en retard ! Mais cela en valait la peine, elles étaient toutes radieuses ce soir là, les femmes portant de belles robes de soirées avec des talons phénoménaux qui, plus tard dans la nuit seraient laissés de côté pour danser les quadrinhos, forro, pagode et autre arroxa.
Les noces ont été très rapides, nous étions dans le jardin du beau frère, le prêtre catholique à bénit les mariés, ils ont chacun répété leur engagement avec émotion, je m’attendais presque, comme dans les films, à entendre la fameuse phrase « si quelqu’un dans l’assemblée s’oppose à ce mariage… ». Puis les alliances furent apportées sur un petit coussin blanc par une jolie demoiselle d’honneur, à l’image de la cérémonie et ensuite nous avons partagé de délicieuses spécialités frites tout en buvant bières et sodas.
J’ai adoré ce kitchissime !! Quand est ce qu’on recommence ? Facile, le mois prochain, la famille aura le plaisir de recevoir de nouveau pour le mariage du fils cadet, Alex. Quant aux mariés, avant de partir Sued a annoncé discrètement à sa maman qu’ils viendraient déjeuner le lendemain…Maman, t'aurais adoré ça non?
jeudi 23 octobre 2008
choc culturel
mercredi 22 octobre 2008
Petits boulots
Le matin en allant au travail, il est obligatoire de passer devant ceux que j’appelle les portes- drapeaux. Non ce ne sont pas des sportifs de hauts niveaux portant avec fierté la bannière de leur pays mais des étudiants ou bien des femmes portant les panneaux publicitaires de tel ou tel promoteur immobilier, des candidats à l’élection, ou encore de la promotion du jour au supermarché. Ils sont postés là sur les grands axes de communication, sous le soleil de plombs aux heures de pointe avec, pour seule distraction (autre que les perpétuelles courses de bus) leur musique, bien calée sur les oreilles. Au début je les plaignais, me demandant quelle pouvait être leur rémunération, malheureusement aujourd’hui, malgré toute la bonne volonté qu’ils ont en agitant les drapeaux sur des pas de pagode, je ne les distingue plus dans cette jungle urbaine.
Il n’y a pas que d’eux dont je voulais parler, j’aimerais rendre hommage également à tous les vendeurs (5 fois plus nombreux qu’en France) qui se précipitent sur chaque client potentiel franchissant le seuil de la boutique, aux pompistes qui, supportant l’odeur de l’essence toute la journée vous remplissent votre réservoir, aux Mrs/Mmes ascenseurs enfin, pour rester toute la journée enfermés afin de nous faire monter et descendre les étages. (Il y a eu 1 heure de coupure générale d'électricité dans l'immeuble aujourd'hui, j'espère qu'il y avait un générateur de secours ?!)
Tous ceux là sont rémunérés normalement par l'entreprise (le salaire minimum pour les salariés -R$415 = 145€ - et R$1.200 pour les fonctionnaires) mais qu'en est-il pour tous ces pauvres bougres qui tentent de gagner quelques dinheiros sur le marché informel ? J'ai eu une conversation intéressante aujourd'hui avec mon collègue jacaré (l'alligator) sur la manière de créer son entreprise ici, je vous en parlerais... peut être -y'a déjà un sujet brûlant sur les bus en attente-.
mardi 21 octobre 2008
Thau boca do Rio
lundi 20 octobre 2008
Des bateaux je n'sais pas mais en tout cas, y'a toujours pas de metro
Il faut dire que le métro de Salvador n'a pas beaucoup avancé. Les travaux ont commencé en 2000 et ils étaient programmés dans un premier temps pour 2003 puis pour décembre de cette année. Mais, soyons sérieux, aux vues des travaux réalisés depuis 3 ans je doute que cela aboutisse avant trois bonnes années encore.
J'ai cependant vu pour la première fois la semaine dernière des travailleurs sur le chantier -d'accord c'était 13h et ils faisaient la sieste- mais il y a bien du mouvement ce qui, en cette période de campagne ne m'a finalement que peu étonnée.
J'ai même entendu dire (autant être mauvaise langue jusqu'au bout) qu'à cause des retards accumulés il faudra colmater les brêches de la structure présente qui lui donne un petit air de métro fantôme. Et bien en attendant, il y a toujours les bus...Qui pourraient bien être le thème d'une autre histoire cette drôlerie là...
samedi 18 octobre 2008
Vive les jours fériés !!!!!
C´est une autre dimension ici, en une semaine, il y a déjà eu le jour des enfants, celui des professeurs (qui pour l´occasion ne sont pas allés travailler) et lundi il y aura celui du commerce. C´est plutôt une bonne nouvelle pour moi car toutes les activités du quartier du commerce (où se situe le port) devraient être en bernes, j´ai donc un we prolongé.
Ce qui est dingue c´est de penser que tous ces jours fériés paralysent complètement l´économie de la ville, entre autre lundi les petits commerces vont fermer, je ne l´imagine même pas. Il faut dire qu'ici ils sont champions en petits commerces, - Brésil, pays le plus entrepreneurs au monde puisque la plupart des gens n'ayant pas fait d´étude n'ont que la solution pour vivre de monter leur petite baraque de lanches, bonbons, antennes de tv...-
Bref, si lundi tout ferme, la ville va être sacrément calme.
pour illustrer, voici quelques exemples de jours fériés (basés sur les jours saints) :
Jour des libertés de culte, journée des journalistes, journée de l'indien, jour du guide de touriste (toi le touriste attention, ne vient pas à Salvador le 10 mai!), jour des fonctionnaires qui tombe deux semaines après celui des professeurs...
Elections!!
On peut dire que les élections brésiliennes prennent une autre ampleur que nos élections municipales. Les deux candidats ne se font pas de cadeaux pour ce poste convoité, le premier reprochant au second son inefficacité au cours des 4 précédentes années, le second préferant misé sur la stabilité et sur sa connaissance des problèmes de la ville. Pour alimenter la campagne, l'étoile rouge du parti 13 flotte sur tous les drapeaux de la ville et on nous rabache les oreilles des sloggans des 2 candidats... du genre ''le 15 le 15 le 15 le 15 le 15 le 15 ''.
Avec tous ça, les enjeux sont importants: Salvador connaît de grandes difficultés en ce moment et, je ne m'appuie pas sur les dires des touristes mais des habitants en disant qu'elle meurt doucement. Par ailleurs, le parti de Lula est très contreversé mais ce dernier d'après les dires aurait plutôt tendance à soutenir Joao ... qu'elle va donc être la réaction des brésiliens?
AH, apparement aux dernières nouvelles l'évangéliste Joao aurait été interdit d'utiliser l'image de Lula sur ses panneaux d'affichage...